LA GYMNASTIQUE

02/12/2018


Déjà en 1882, des membres de la Beseda participèrent au premier Slet à Prague, plus tard les gymnastes du Sokol de Paris prirent part aux Slets régulièrement.

Dès la création du Sokol de Paris, ses gymnastes s'entraînèrent au gymnase, souvent plusieurs fois par semaine et déjà en 1892 à leur première compétition à Nancy, où ils se produirent avec les Sokol de Bohême, ils eurent un grand succès et le moniteur V. Chalupa gagna la médaille de bronze. Avec succès, ils participèrent à des fêtes et concours gymniques français à Melun, Menilly sur Seine, Arras, Lyon, Neuilly, Levallois-Perret , Sens, Fontainebleau, Nemours, Vernon, Châteaudun, Reims et ils emportèrent de nombreux prix.

Après avoir souvent changé de salles de gymnastique, en 1920 le Sokol de Paris s'installa dans la salle de gymnastique à Saint-Mandé et la même année fut crée la section féminine. En 1933, Čeněk Polanský devint moniteur pour les enfants et s'occupa d'eux jusqu'à 1952. A partir de 1946 il succéda Karel Tichý comme moniteur en chef et Růžena Roubalová prit la fonction de monitrice en chef. En suivant les idéaux sokols, les moniteurs s'occupèrent toujours de gymnastes de tous les niveaux.

Après le Slet à Prague en 1948, les mouvements d'ensemble furent présentés en France à l'occasion de réunions sportives, comme à Vichy, Bondy, Sceaux.

Les années 50 furent très actives au point de vue gymnique au sein du Sokol de Paris. Déjà en 1949, le Sokol adhéra à la Fédération française de gymnastique et participa aux fêtes gymniques françaises à Vernon, plus tard à Mennecy, Montargis et La Fère (avec la présentation des mouvements d'ensemble du dernier Slet à Prague), à Cherbourg en 1957, à Elbeuf en 1958 et 1959.

Dans la salle de gymnastique à Saint-Mandé, les gymnastes se réunissaient les samedis après-midi tous ensemble et après un échauffement commun, les équipes d'hommes, de femmes, d'adolescents et d'enfants se formaient suivant leurs niveaux et s'entraînaient aux agrès avec leurs moniteurs. La plus grande stimulation de nos activités gymniques fut la participation aux Slets, organisés dans les années 1960 à 1990 par la Fédération des Sokols de l'étranger et après 1990 de nouveau par le ČOS. Pendant les périodes de préparation, la vie au gymnase s'intensifia et la salle ne fut pas assez grande pour tout le monde; nous apprîmes des mouvements d'ensemble pour différentes catégories (souvent deux pour les femmes) et parfois des danses folkloriques. En même temps, des gymnastes se préparèrent pour des compétitions aux agrès. Il est à remarquer, que dans les années 80 nous eûmes de bonnes gymnastes parmi les jeunes filles du Sokol, qui gagnèrent beaucoup de médailles, entraînées non seulement par les moniteurs du Sokol de Paris, mais aussi par un excellent moniteur Alexandre Krasnoholovy qui vint chez nous du Sokol russe de Paris. Les rapports avec cette organisation furent amicaux dès 1929, les participations aux festivités gymniques fréquents des deux côtés, surtout dans les années 1950 et 1960. Le Sokol de Paris participa au cinquantenaire du Sokol russe en 1977.

En plus, en dehors des Slets, le Sokol de l'étranger organisa des compétitions dont le Sokol de Paris prit part pour la première fois en 1983. Un groupe de 15 jeunes gymnastes avec leurs moniteurs partit en train pour St Gallen en Suisse et représenta notre unité avec succès remportant 5 médailles. Au mois de juin de la même année, une fête gymnique eut lieu à Gournay sur Marne avec un concours aux agrès pour la plaquette à la mémoire de A.Smutny. Nous eûmes le plaisir d'accueillir à cette fête les gymnastes du Sokol de Londres qui présentèrent un exercice avec des cordes à sauter.

Pour la compétition du Sokol de l'étranger à Munich en 1984, nous fûmes 40 à partir en autocar avec des couchettes et nous rentrâmes avec 15 médailles. En avril 1985, ce fut le Sokol de Paris qui organisa la compétition à Gournay sur Marne avec la participation des Sokols de Vienne, de Munich, de Londres et de la Suisse.

Depuis 1990, nous faisons la gymnastique dans une grande salle à Saint-Mandé moins nombreux sauf avant les Slets quand le gymnase se remplit pendant les répétitions des mouvements d'ensemble.